Lorsque l’on médite, le corps ne disparaît pas comme par magie. Pendant que l’esprit travaille, il continue de subir des tensions qui peuvent devenir douloureuses et vous détourner du travail méditatif. Pour éviter cela, et uniquement pour cela, vous pouvez avoir recours à un zabuton. Soit que vous choisissez de l’utiliser seul, soit que vous le prenez en complément d’un gomden ou d’un zafu. Ceci permettra à vos chevilles ou à vos genoux de reposer paisiblement.
Zabuton
Un complément à votre pratique, seulement un complément
Voir dans le zabuton, comme dans le zafu ou le gomden, autre chose qu’un complément, est dangereux pour votre pratique méditative. Quelle folie ce serait que de penser qu’un simple amas de tissu va vous ouvrir les voies de l’éveil, de l’illumination ! N’attendez qu’une chose de votre zabuton : le confort du corps pour permettre à l’esprit de travailler sans entrave de ce point de vue. Il s’agit d’offrir au corps ce dont il a besoin pour endurer les longues stations assises. Malgré les efforts, les séances peuvent devenir pénibles et engendrer des douleurs. C’est uniquement de cela dont il est question.
Quelles conclusions tirer de ce constat ?
Tout d’abord, l’utilisation du zabuton doit vous rappeler que le corps a besoin lui aussi de conditions propices à la méditation. De même que vous créez le calme, que vous veillez à l’éclairage, à l’ambiance sonore, etc, vous devez offrir à votre corps de quoi restez calme. Vous n’êtes pas un être purement spirituel et le croire vous bloquera dans votre cheminement.
Ensuite, vous reposer entièrement sur votre zabuton pour dépasser des blocages ne vous permettra jamais d’avancer. Si le confort qu’il apporte vous permettra de ne plus être freiner par les douleurs de votre corps, vous verrez que continuer à avancer demande tout de même un travail important de votre part. Le zabuton vous aura simplement permis d’ouvrir une porte ou de retirer un boulet que vous traîniez, il ne marchera pas à votre place.
Comment se choisi un zabuton ?
Un zabuton se choisi pour le confort qu’il apporte, tout en veillant à ne pas non plus tomber dans un excès qui pourrait être néfaste à la pratique. Bien sûr, méditer ne doit pas être un exercice d’ascèse douloureuse, ni une torture psychologique et physique. Mais il ne faut pas ôter à la pratique le travail sur soi qu’elle exige pour être profitable.
Si votre corps se rappelle à vous de temps à autre, peut-être est-il bon de l’écouter, Il faut arrêter de la bâillonner ou d’étouffer sans cesse ses cris ou ses demandes. Ce n’est pas en vous bouchant les oreilles que vous arriverez à quelque chose de constructif. Méditer ne doit pas être une totale coupure avec votre corps sous prétexte que vous voulez travailler l’esprit. Et rappelez-vous que trop de confort est également néfaste au corps.
Quant aux couleurs de votre zabuton, le choix importe peu. Si vous suivez des cours de méditation et qu’une couleur particulière vous est demandée, conformez-vous à cette demande. Sinon, faites comme bon vous semble. Si vous voulez privilégiez une couleur chaude, faites-le. Si vous voulez une couleur reposante, choisissez celle qui vous convient.
Le zabuton est un outil très utile tant qu’on ne le considère que comme un outil. Lorsqu’il devient un moyen de faire taire le corps qui continue malgré tout à s’exprimer, il est un obstacle sur le chemin du méditant. Choisissez votre zabuton en vous écoutant et vous aurez de meilleurs résultats. Bonne pratique !
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Sujets abordés dans l’article :
- Couverture de méditation
- Tapis de méditation
- Tapis pour s’asseoir
- Zabuton
- Zabuton kapok
Bonjour, super article ! Pour l’instant, je médite uniquement sur un zabuton, car malgrés ce que l’on me dit, je ne me sens pas à l’aise sur un zafu !
J’ai trouvé de superbes zabuton à motif, si ça peut aider quelqu’un, sur Zafu Boutique
En effet, j’ai bien trop souvent mal aux chevilles, et mon petit zabuton m’évite cela !
Bonne continuation !