Article invité rédigé par Thomas du blog Vitalité Plus, dans le cadre de l’évènement le « Cham des invités ».
L’échec de la médecine de l’ouest face à celle de l’est ?
De plus en plus de preuves tendent à suggérer que les modes de vie influent directement sur certaines maladies d’ordre physique ou psychologique telles que la maladie d’Alzheimer, la dépression ou les problèmes cardio-vasculaires. L’alimentation riche en graisses, l’isolement social, le faible niveau d’éducation et la baisse de l’activité neurologique sont considérés comme des facteurs de risques de beaucoup de maladie (notamment Alzheimer) malgré leurs sources différentes.
De plus de nombreux facteurs de risque cardiaques comme l’hypertension, le haut niveau de cholestérols, l’athérosclérose, la sténose carotidienne et le diabète apparaissent également comme des facteurs de risque de démence, de pertes de mémoire et de vieillissement accéléré du cerveau. Vous comprendrez donc la nécessité de combiner le travail de l’esprit tout en conservant une alimentation saine et équilibrée.
Des études préliminaires suggèrent que les différentes formes de méditation peuvent augmenter le débit sanguin cérébral et provoquer des changements durables dans le fonctionnement du cerveau du patient. Des études similaires ont aussi montré les bienfaits de certains aliments comme le curry et notamment de son ingrédient la curcumine. Des statistiques réalisées sur plusieurs années montrent que les pays asiatiques adeptes de ces méthodes dénombrent beaucoup moins de maladies cérébrales et cardio-vasculaires que les sociétés européennes. On notera que d’après les experts, le facteur le plus important est le stress dans les sociétés occidentales, la méditation a pour but de le contenir puis de le maîtriser.
Le début de la reconnaissance de la méditation
Dans son livre Bonheur spontané, le Dr. Andrew Weil spécialiste des maladies du cerveau révèle qu’ils préfèrent écarter les antidépresseurs pour les remplacer par un changement de régime alimentaire, des activités physiques intenses et surtout du yoga et de la méditation. Si cette dernière a enfin pu obtenir la reconnaissance qu’elle mérite, c’est aussi grâce aux progrès scientifiques. De nombreuses études ont montré directement l’impact du système nerveux sur le système immunitaire du patient. Dans la très grande majorité des cas, les patients avec une meilleure hygiène de vie et pratiquant la méditation ont pu répondre facilement à une attaque sur leur système immunitaire. Des scientifiques américains étudient la possibilité de modifier le comportement neurologique via des électrodes pour aider les patients atteints de maladies graves à renforcer leur système immunitaire et mieux combattre les virus.
Méditation et alimentation : une relation intime
Une infime partie de ce que nous mangeons vient s’intégrer à notre conscience. Ceux qui ont fait le choix de passer à un régime végétarien constatent souvent un changement d’état d’esprit général (voici une sélection d’aliments à intégrer à votre régime). Ceci est évidemment à mettre en relation avec la méditation : plus le régime est sain, plus l’esprit est facile à contrôler. Par la suite, avec le temps et l’entrainement, le succès dans la méditation est assuré.
S’il est évident que l’alimentation soutient la méditation la réciproque est également vraie ! En effet de nombreux régimes se basent désormais sur la méditation, elle permet notamment une élimination plus rapide des graisses. Mais c’est surtout par le désir de retrouver un état de pureté intérieur que la méditation est la plus précieuse, c’est en pratiquant par vous-même que l’envie de supprimer vos mauvaises habitudes alimentaires s’imposera à vous.
Toutes les études citées plus haut ne remplaceront pas l’effet immédiat ressenti d’une alimentation saine et de la méditation : le bien-être. Pour réussir, c’est avant tout ce bonheur personnel que vous devez garder en tête.
Sujets abordés dans cet article
- méditation et alimentation
- méditation et médecine
Bonjour Thomas,
C’est vrai que notre façon de nous alimenter est en relation avec notre envie et notre capacité à méditer.
Je ne pense pas qu’une personne qui a une mauvaise hygiène de vie et une alimentation lourde et trop riche envisage la méditation et si elle l’envisage, qu’elle soit possible sans modifier son régime alimentaire.
D’ailleurs il est préférable et recommandé de méditer le matin avant de déjeuner et d’être pris dans les activités quotidiennes.
si l’on préfère pratiquer le soir avant de se coucher, il vaut mieux le faire quand la digestion est terminée.
Bien amicalement,
Christine
La méditation devrait être prescrite par les médecins ! cela enlèverait beaucoup de stress et de maladies psychosomatiques. Notre comparateur Mutuelle Zen en est convaincu d’ailleurs !
Je fait des méditations depuis qques années et j’ai remarqué, qu’avec le temps, j’ai de moins en moins d’appétit pour certains aliments tels que la viande et les oeufs. Je me doutais que ces changements étaient dûs à ma pratique très régulière mais maintenant j’en suis persuadée. Merci pour ces informations si précieuses! ♥
Ayant été végétarien pendant 8 ans et ayant repris la consommation de viande et de poisson depuis 4 ans je ne constate aucune différence fondamentale dans ma façon de me sentir. Je pense que ces ressentis sont surtout des manifestations du mental et de l’égo. Beaucoup de gens qui pratiquent la méditation se laissent bercer de croyances erronées et tendent à vouloir vivre dans un rêve, méditer et s’approcher de la pleine conscience implique aussi un chemin d’honnêteté et de vérité avec soi même et les autres. Il ne s’agit pas uniquement de s’asseoir et de se concentrer sur sa respiration…