Il est un moyen simple de faire de vos déplacements quotidiens une occasion de méditer. C’est une façon de vous enrichir d’une pratique régulière. En apprenant à méditer debout dans le train, vous avez une solution toute simple pour ne plus avoir d’excuse. Vous pourrez méditer plusieurs fois par semaine. En plus, cela rendra vos trajets qui vous ennuyaient, un peu plus intéressant.
Méditer debout dans le train
Sachez mettre à profit les particularités du voyage debout dans le train ou le métro
Le train, le métro, le RER balancent, bougent énormément transversalement et dans la longueur durant le trajet. Debout, accroché à une barre, à une poignée, adossé, concentrez-vous sur les multiples petits mouvements presque inconscients auxquels votre corps. Voyez comme il maintient sa stabilité.
Sentez comme le wagon bouge dans sa largeur, vous balançant de droite à gauche, menaçant votre équilibre. Cela vous force à le retrouver en permanence, des dizaines, des centaines de fois peut-être. Vous êtes menacé à chaque seconde d’une chute et pourtant, vous avez en vous les ressources pour vous adapter aux changements.
Le wagon bouge également dans sa longueur, au delà de son mouvement normal, celui vous conduisant vers votre destination. D’infimes variations de vitesse vous ballottent et vous forcent là aussi à des ajustements permanents. Le train, le métro voyagent en ligne droite d’une manière symbolique seulement. Il suit en fait une trajectoire très complexe, tourne autour de nombreux axes, voit sa vitesse varier d’une manière peu importante. Malgré la vitesse variante, elle existe malgré tout puisque vous pouvez la ressentir et puisque vous devez vous y adapter.
Ces ralentissements ne l’empêchent pas d’atteindre sa destination, d’avancer et de continuer. Vous avez par contre, la capacité de les oublier et de ne retenir que l’impression d’avoir voyagé d’une station à l’autre. Découvrir ces variations infimes ne vous condamne en rien à imaginer les trajets comme des successions de manqués. C’est, au contraire, la preuve que vous pouvez, si vous le voulez, allez au delà des détails. Vous savez vous y adapter pour atteindre votre but, parfois de manière inconsciente. Retenez plutôt l’image globale, débarrassée des scories, des petits défauts inévitables
Des stations comme des respirations
Faites de chaque station une petite respiration dans votre méditation. Puisque vous ne pouvez pas faire autrement que de vous arrêter, alors autant en tirer profit. Prenez le temps de vous offrir un peu de répit avant de vous concentrer encore plus profondément. Voyez comme chaque départ et chaque arrêt est un éternel recommencement en apparence seulement.
Des étapes marquant des arrêts ne sont en rien des échecs. Ce sont simplement des moments du voyage durant lesquels il vous faut accepter de ne pas avancer. Le wagon se vide et se remplit, puis il reprend sa progression. Ne seriez-vous pas fou d’imaginer à chaque arrêt que le train est en panne, qu’il ne progressera plus jamais ? Ne le pensez-vous pourtant pas dans d’autres domaines ?
Méditer debout dans le train vous prouvera que la progression en ligne droite est une vue de l’esprit. Avancer toujours plus vite n’est pas possible ni utile, et s’arrêter est une étape normale, maintes fois nécessaire. Cela vous prouvera surtout que vous savez vous adapter à tous les changements auxquels vous êtes soumis. Lorsque vous aurez pris conscience de cela, continuez de méditer, ne serait-ce que pour apprendre à fixer votre attention, à vous concentrer. Laissez votre corps gérer les variations de vitesse, les balancements.
Sujets abordés dans l’article :
- Méditation dans le train ou le métro
- Méditation dans les transports publics
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Bravo! l’article est surprenant, il donne presque envie de prendre le métro moi qui ne prends pas les transports en commun!