Le lamrim d’Atisha (Lam Rim signifie « la voie vers l’éveil » en tibétain) est l’élément principal du bouddhisme kadampa, mais il peut être suivi avec bénéfices par tous. Il s’agit simplement des étapes vers l’éveil assemblées en un système relativement simple à comprendre. Voici de bonnes raisons de le suivre et le moyen de le faire.
Les étapes de la voie de l’illumination
L’origine du lamrim d’Atisha
Le lamrim résulte d’une demande faite à Atisha d’éclaircir la doctrine et d’en donner une pratique aisément compréhensible, dépassant les apparentes contradictions entre les sutras. C’est pour ce faire qu’Atisha a compiler des préceptes qui, assemblés, ont donné naissance au lamrim, le chemin vers l’éveil. Atisha désirait ainsi offrir à chacun un moyen d’avancer dans sa pratique, de dépasser les apparentes contradictions relevant souvent d’un manque de compréhension ou d’élévation spirituelle.
Pourquoi suivre le lamrim ?
Le lamrim d’Atisha classe les pratiquants en trois catégories :
- ceux recherchant une meilleure naissance
- ceux recherchant la libération pour eux-mêmes
- ceux recherchant la libération pour tous les êtres
Il s’adresse à tous ceux pouvant entrer dans ces trois catégories, donc à tous ceux qui ont une démarche d’amélioration ou de simple recherche spirituelle. Le lamrim d’Atisha est une véritable source de lumière pour cheminer spirituellement et pour avancer en soi et dans la connaissance de soi et de l’univers. Il inclut chacun dans le spectre des pratiquants qu’il concerne, parce que toute recherche spirituelle est noble à ses yeux, parce qu’il n’est pas nécessaire de chercher au dessus de ses moyens pour oeuvrer au bien.
Comment suivre le lamrim ?
Pratiquer en suivant le lamrim demande tout d’abord de se pencher sur la question de la valeur de celui-ci : la valeur que nous lui accordons et la valeur qu’il peut avoir dans notre vie, en dehors de toute connaissance que nous avons de lui ou de toute attente à son égard, d’une manière aussi objective que possible. Quels sont les fruits que peut produire le lamrim si nous le laissons prendre racine dans notre vie ?
Ensuite, lorsque nous avons procédé à un examen aussi exhaustif que possible de ce qu’il est possible d’obtenir par l’intégration du lamrim dans notre pratique, il est possible de procéder à des méditations régulières sur les sujets suivants :
- Notre précieuse vie humaine
- La mort et l’impermanence
- Le danger d’une renaissance inférieure
- La pratique du refuge
- Les actions et leurs effets
- Développer le renoncement au samsara
- Développer l’équanimité
- Reconnaître que tous les êtres vivants sont nos mères
- Se souvenir de la bonté des êtres vivants
- La mise à égalité de soi et des autres
- Les inconvénients de l’auto-préoccupation
- Les avantages de chérir les autres
- L’échange de soi avec les autres
- La grande compassion
- La prise
- L’amour désirant
- Le don
- La bodhitchitta
- La calme stable
- La vue supérieure
- S’en remettre à un guide spirituel
Ces méditations peuvent être effectuées en un cycle de méditation quotidienne pendant trois semaines. Après chaque cycle, l’on a avancé un peu en matière d’éveil… et l’on peut alors reprendre au début du cycle, en se sachant plus fort du savoir acquis pendant le cycle précédent, comme on le ferait d’une vie à l’autre après chaque renaissance, en devenant meilleur à chaque fois.
Le lamrim est un chemin que l’on peut intégrer à sa vie et considérer comme un véritable microcosme, pour cheminer mieux à chaque fois et espérer, à la fin de son existence terrestre, obtenir une meilleure renaissance, voire l’éveil pour soi ou pour tous les êtres. Il suffit de ne pas oublier que les motivations à pratiquer spirituellement ont toutes de la valeur.
Sources : Wikipédia et Kadampa.org
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