Le prana est cette source de vie, ce souffle vital qui nous traverse et nous anime. Si l’on peut s’en faire une idée par le simple ressenti, il est parfois utile de mettre quelques mots sur le principe. Ainsi, on ne confond pas et on tente de l’appréhender dans toute sa richesse.
Le prana dans la tradition hindoue
Dans la tradition hindoue, le prana est le souffle vital à la base de tous les autres. C’est lui qui les contient et les permet. Il est donc à la fois ce tout et cette somme qu’il peut dépasser. Il est dans le même temps le principe de la vie et la force qui la permet. C’est un concept complexe fait de niveau différents et d’éléments contraires et complémentaires.
Le prana connaît plusieurs niveaux, ceux-ci différant par leur subtilité et leur difficulté de perception. Ces différents niveaux cohabitent et sont liés, même si l’on n’arrive pas à les visualiser tous ou si l’on ne pense agir que sur l’un d’entre eux.
Le prana plus près de vous
Plus près de vous, le prana se manifeste dans le vent, dans l’énergie des aliments que vous ingérez et dans ce que vous puisez au sein de la nature. Il est en montagne, au bord de la mer, au milieu d’un pré, au coeur d’une forêt, etc. C’est lui qui anime tout, qui vous donne cette impression de vitalité lorsque vous parcourez ces espaces. Il vous fait vous sentir ressourcé, apaisé et empli d’énergie à nouveau.
Le prana est aussi en vous. C’est lui qui vous anime et qui vous permet d’être. C’est la respiration qui en est peut-être la manifestation la plus claire.
Par quel moyen le prana circule-t-il en nous ?
Avec la respiration, le prana circule en vous, à condition qu’il n’existe pas de blocage. Ces derniers peuvent parfois expliquer les problèmes plus profonds que l’on ressent de manière inexpliquée : douleurs musculaires, blocages, mal-être, angoisse, etc. Si le prana ne peut circuler, se crée en effet des accumulations néfastes, des blocage. Il peut y avoir, à l’inverse, des espaces vides dits en manque d’énergie.
Le prana est également véhiculé par l’eau que nous absorbons, c’est pourquoi il est important d’absorber suffisamment d’eau chaque jour. Ainsi, l’énergie vitale peut pénétrer profondément en nous pour nous animer du plus profond de notre être.
Le prana est aussi transporté par les aliments que nous ingurgitons, dans des quantités bien différentes selon la qualité de ce que nous mangeons. Des aliments dépourvus de vitalité (chairs mortes, légumes et fruits cultivés de manière inadéquate, etc) ne sont porteurs de prana. Il les a en grande partie quittés.
Le prana est donc ce principe de vie et cette force animant le principe. C’est lui qui nous permet d’être et que nous devons cultiver, que nous devons rechercher, pour nous sentir débordants de vie, pour que la vie jaillissent en nous et de nous. C’est le prana qui, en grande partie, nous fait nous sentir si bien dans les grands espaces quand d’autres lieux nous sont indifférents.
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- qu’est-ce que le souffle vital
Bonjour,
Quand je pense « prana », je l’associe toujours à la respiration. Mais c’est vrai que ce n’est pas que cela. Merci de le rappeler dans cet exercice.
Bien amicalement,
Christine
Bonjour Christine,
Génial ! Une bonne continuation !
Bien amicalement,
Cédric
super ,d’autant qui estle véhicule du corps éthérique
Est-ce que le Prana qui est partout pourrait retrouver mon camion ?
Voir le Prāṇa
Voilà un excellent et très simple exercice pour apercevoir le Prāṇa.
Toujours pareil, toutes ces expériences exigent que l’on soit disponible, calme et il faut toujours commencer par se détendre en respirant lentement et profondément, toutefois sans effort.
Cet exercice doit se passer dehors par un beau ciel bleu qui va nous servir de toile de fond, car c’est l’idéal pour régler sa vision sur l’infini.
Donc, vous regardez ce ciel bleu et vous laissez la distance de vision de vos yeux se régler dessus, comme le ferait un appareil photo à cellule automatique. Ensuite, vous placez dans votre champ de vision l’index de votre main gauche au bout de votre bras tendu (ce qui fait environ 1 mètre) et sans modifier le réglage de votre regard, vous commencez à surveiller par votre vision indirecte ce qui va se passer à proximité de votre doigt et doucement vous ramenez le réglage de la distance à ce doigt. C’est facile à faire mais pas évident à expliquer.
Vous allez alors voir de minuscules « asticots » lumineux qui tournoient sans cesse. Attention à ne pas les confondre avec les petits ronds que produit l’humidité de l’œil (ces petits ronds se déplacent lentement). Pour vous assurer que ce phénomène est bien extérieur à vous, avec un peu plus d’habitude, vous pourrez, à l’aide de votre doigt tendu, vous amuser à les « bousculer » gentiment et vous verrez que cette énergie vivante subit le mouvement de votre index.
La vision de l’aura éthérique et du Prāṇa est la même, elle s’effectue toujours avec nos yeux physiques, dans la dimension physique (notre monde).
Francis Bourcher